6 raisons de prendre des stéroïdes anabolisants : effets secondaires
Les glucocorticoïdes jouent quant à eux un rôle sur les métabolismes des protéines, des glucides et des lipides. Ils possèdent également des propriétés anti-inflammatoires, immunosuppressives et peuvent aider à lutter contre la douleur. Les minéralocorticoïdes ont pour principale action de participer à l’équilibre hydrosodé – hydratation cellulaire et extracellulaire essentiel à l’organisme et au maintien de la pression artérielle.
- Les autres hormones non sexuelles à structure stéroïde sont le cortisol et l’aldostérone.
- Diverses pathologies peuvent avoir le même effet, qui se traduit par des symptômes souvent déplaisants, et parfois sérieux comme l’ostéoporose.
- Par ailleurs, l’étude de l’apparition successive des enzymes impliquées dans une voie de signalisation peut très vite soulever des questions complexes.
- Il s’agit des androgènes (surtout la testostérone chez l’homme), des oestrogènes (surtout l’estradiol chez la femme) et des progestatifs, soit la progestérone chez l’espèce humaine.
- Ainsi, le 17β-oestradiol (un œstrogène), l’hormone qui détermine les caractères sexuels secondaires de la femme, est fabriqué par les ovaires et est actif sur les très nombreux tissus qui expriment les récepteurs des œstrogènes.
Dans le domaine sportif, les stéroïdes anabolisants sont utilisés illégalement par certains sportifs, notamment les haltérophiles, bodybuildeurs ou lanceurs de poids, car ces produits augmentent la masse musculaire et la force et diminuent la masse graisseuse. Les stéroïdes sont considérés comme des produits dopants par l’Agence mondiale anti-dopage. L’histoire de la recherche sur les molécules stéroïdes (cholestérol et acides biliaires, hormones sexuelles, contraceptifs, glucocorticoïdes, minéralocorticoïdes, anabolisants) et de leurs utilisations multiples s’étale sur tout le 20ème siècle.
Stéroïdes anabolisants : pour la musculation, pour “sécher”
Puis ce fut l’urine de jument gravide qui servit de source de stéroïdes hormonaux. L’étape limitante de la production des stéroïdes est le transport de cholestérol à travers l’espace inter membranaire. Parce que le cholestérol est un lipide (revoir le cholestérol dans la membrane plasmique), il nécessite l’intervention stéroïde légal d’une protéine de transport pour transiter dans le milieu aqueux. Ce rôle est joué par la protéine StAR (Steroidogenic Acute Regulatory protein, d’un poids moléculaire de 30 kDa) dont le dysfonctionnement (dû à une mutation génétique) se manifeste par une hyperplasie compensatrice de la corticosurrénale.
- Les ellipses colorées soulignent les transformations subies par chacune des molécules lors d’une réaction chimique, symbolisée par une flèche.
- Toutefois, ces stéroïdes «doux» à composante essentiellement anabolisante (augmentation de la synthèse des protéines) n’induisent pas de rétention d’eau.
- Le gros risque est de développer des cancers, et des problèmes sur la fonction rénale.
- En particulier, il existe des liens entre le cycle menstruel (fortement lié au catabolisme de la progestérone) et les crises chez les patientes FMF.
À partir de cette hormone ancestrale des chordés, le paraestrol A, quel scénario peut-on imaginer pour les vertébrés ? Le lévonorgestrel (L-norgestrel ou D-norgestrel), qui a une remarquable affinité pour les récepteurs des hormones stéroïdes (323% sur celui de la progestérone, mais également 58% sur celui de la testostérone…), peut être utilisé seul à très faible dosage (30 µg). Il est aussi le composé actif associé à d’autres modes d’administrations que la pilule, comme le système intra-utérin, dit SIU, et les implants contraceptifs. Enfin, à forte dose (1 500 µg), c’est une pilule du lendemain à prendre dans les 3 jours suivant le rapport.
Récepteurs de Stéroïdes
Le clivage de la chaîne latérale, remplacée par un groupe hydroxyle, a donc permis l’apparition d’une nouvelle classe de molécules capables de se fixer avec une forte affinité et une forte spécificité sur différents récepteurs. À ce moment, il existait déjà chez l’ancêtre des vertébrés toute une gamme d’enzymes impliquées dans le catabolisme du cholestérol, qui permettaient de récupérer de l’énergie lors de sa dégradation. Le clivage de la chaîne latérale a fourni à toutes ces enzymes de nouveaux substrats, qui ont pu ainsi générer de nouvelles voies métaboliques aboutissant à la production de molécules dont la spécificité de fixation les rendait aptes à participer à la signalisation hormonale (Figure 6). En quelque sorte, le recyclage en hormones stéroïdes des produits de dégradation du cholestérol représente une sorte de « domestication » moléculaire.
Dans ces études historiques, l’injection d’etiocholanolone ou de pregnanolone à des volontaires sains déclenchait des fortes fièvres, un phénomène mystérieux appelé “fièvres stéroïdes”. Aujourd’hui, nous pouvons conclure que l’origine de ces fièvres stéroïdes est due à l’activation de l’inflammasome pyrine. De manière importante, ces molécules activent l’inflammasome pyrine via un processus différent de celui mis en jeu par les toxines bactériennes et qui nécessite le domaine B30.2 de la protéine pyrine. Ce domaine protéique contient une poche hydrophobe qui pourrait directement lier ces molécules et qui est le domaine le plus souvent muté chez les patients FMF.
Ceci se traduit par la présence d’une bande sur le gel de migration dont l’intensité reflète l’affinité entre le récepteur et le ligand. Chaque voie (boîte rectangulaire) part du cholestérol et mène, en plusieurs étapes successives, à une hormone qui se fixera ensuite sur son récepteur. Les ellipses colorées soulignent les transformations subies par chacune des molécules lors d’une réaction chimique, symbolisée par une flèche. L’arbre de gauche n’est pas celui des voies métaboliques, mais celui des espèces.
Les résultats ont été comparés à ceux de 4.321 malades randomisés recevant des soins traditionnels. Ayez toujours à l’esprit que les stéroïdes sont un substitut à votre propre sécrétion hormonale et que les «glandes» mises au repos de ce fait peuvent ne jamais refonctionner normalement. Enfin, sachez que si votre but est de ressembler à un culturiste de haut niveau, les stéroïdes ne suffiront pas, même aux doses utilisées par ces culturistes professionnels actuels. Certains se font jusqu’à 80 injections quotidiennes et utilisent de nombreuses autres aides chimiques.
Stéroïdes naturels : sexuels, cortisol…
Mais cet effet sur les cellules musculaires n’est pas le seul provoqué par les stéroïdes anabolisants. Ils ont en effet une action importante sur l’hématopoïèse, c’est-à-dire sur la stimulation au niveau de la moëlle osseuse pour produire les globules rouges. Dans l’attente de pouvoir répondre à ces questions, cette étude a résolu une énigme datant de plus de 60 ans.
Rôle des UDP-glucuronosyltransférases (UGT) dans le métabolisme des hormones stéroïdiennes.
Jusqu’à présent, ces travaux d’évolution expérimentale ont testé comment des récepteurs anciens répondaient à des hormones modernes. Implicitement, cela revient à considérer que seuls les récepteurs protéiques évoluent, tandis que l’évolution des hormones se limiterait à l’apparition successive de celles qui sont connues dans la nature actuelle (actualisme moléculaire). Cette approche anachronique provenait de la difficulté d’appréhender les voies de synthèse hormonales, qui consistent en une succession d’étapes.